L’allergie au soleil, ou lucite estivale bénigne (LEB), déclenche une éruption de petits boutons sur les zones de peau découverte. Peut-on l’éviter et, si oui, comment ?

L’allergie du « premier soleil »
La lucite saisonnière apparaît en général le 2ème ou 3ème jour d’une exposition intense au soleil. Des petits boutons rouges ou des cloques, accompagnés de démangeaisons, sont visibles sur le décolleté, les épaules, les avant-bras, les jambes. L’éruption cutanée s’atténue progressivement en 5 à 15 jours, sans laisser de cicatrice.
Qui est touché ?
Environ 10 % de la population adulte. Des femmes, dans 80 % des cas. Avec un premier déclenchement entre 15 et 25 ans. Les personnes à la peau claire y sont plus sensibles. La lucite estivale bénigne peut s’estomper ou s’aggraver au fil des années. Elle se prolonge rarement au-delà de 40 ans.
Comment la prévenir ?
En cas de lucite estivale, il est recommandé de ne plus s’exposer tant que les boutons n’ont pas disparu. Pour prévenir les récidives, la règle de base est de s’exposer très progressivement aux UV : pas plus de trente minutes le premier jour, une partie du corps à la fois, en évitant le soleil entre 12 et 16 heures. Une crème solaire avec un indice de 50+ s’impose.
Comment la traiter ?
En cas de poussée prolongée, des antihistaminiques et/ou une crème à base de corticoïdes peuvent être prescrits. Les lucites sévères et récidivantes nécessitent parfois un traitement de fond à base d’antipaludéens ou de caroténoïdes. Parlez-en à votre médecin.