Températures en chute libre, pluie, neige… l’hiver met nos corps à rude épreuve et nos extrémités sont généralement les premières touchées. Comment les protéger ?
#1 Des zones plus vulnérables
Nez, oreilles, mains, pieds, nos extrémités sont les parties du corps les plus exposées au froid mais aussi les plus sensibles car elles ne disposent pas de tissus adipeux suffisants pour s’isoler du froid. Et le mécanisme naturel de régulation thermique n’arrange rien : en cas de froid, le corps réduit la circulation sanguine des zones périphériques pour maintenir les organes vitaux internes à 37 °C. Il est donc essentiel de les protéger.
#2 Froid, quels risques pour la santé ?
Inconfort, sécheresse cutanée, lèvres gercées sont fréquents en hiver et se combattent aisément à l’aide de crèmes ou de baumes nourrissants et hydratants. Mais lorsque le froid s’accompagne d’humidité, des engelures peuvent apparaître au niveau des doigts et des orteils. Résultant d’une contraction des vaisseaux sanguins, elles se caractérisent par une coloration rouge violacé de la peau, des gonflements et une sensation de démangeaison ou d’engourdissement. Sans gravité, elles se soignent facilement.
#3 Superposez les couches !
Par grand froid, glissez des gants ou des chaussettes en soie sous vos gants ou chaussettes habituels. L’air entre les deux fera office d’isolant. Évitez aussi de porter vêtements, chaussettes ou chaussures trop serrés pour ne pas entraver la circulation.
#4 Nourrissez votre peau de l’intérieur
L’alimentation est votre alliée ! La règle d’or ? Boire au moins 1 à 1,5 litre d’eau par jour et consommer régulièrement des aliments riches en acides gras, pour renforcer le film hydrolipidique de la peau, et en vitamines A et B3, pour favoriser la cicatrisation.
#5 Focus sur la maladie de Raynaud
Déclenchée par le froid, la maladie de Raynaud est un trouble de la circulation sanguine qui affecte doigts et orteils. Elle se manifeste par une décoloration de la peau, une sensation de froid et une perte de sensibilité.
La forme la plus courante touche en priorité les jeunes femmes et disparaît avec l’âge. La forme secondaire survient souvent après 40 ans et constitue la conséquence d’une autre maladie, généralement auto-immune, ou d’un traitement. 3 à 12 % des hommes et 6 à 20 % des femmes souffrent de l’une ou l’autre des formes de cette maladie(1).
Sources
1. dictionnaire Vidal et ameli.fr
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